FAQ

FAQ

Sur cette page, nous essayons de répondre aux questions les plus importantes et les plus fréquentes concernant la musique et les arts créatifs. Bien entendu, nous sommes également à votre disposition pour répondre personnellement à vos questions. N’hésitez pas à nous contacter.

FAQ

 

● Vous êtes bien le Secrétariat de musique ?

● Que faites-vous, en fait ?

● Nous ne percevons rien de vous…

● Avez-vous perdu l’intérêt pour les brass bands ?

● Pourquoi l’Armée du Salut ne publie-t-elle plus de chants ?

● Sans initiative de la base, rien ne se passe…

● Que faites-vous pour encourager la relève ?

● Que faites-vous pour la formation des responsables ?

● Comment conserver notre qualité musicale ?

 


 

Vous êtes bien le Secrétariat de musique ?
Non, pas au sens traditionnel du terme. En 2004, pour donner suite à la Conférence internationale Mosaic et en collabora-tion avec les colonels Robert et Gwyneth Redhead, le Secrétariat de musique est devenu le secteur « Music & Gospel Arts ». Cette mesure impliquait le soutien et l’encouragement de tous les styles musicaux au sein de l’Armée du Salut Suisse. Cela fait donc 15 ans que la Suisse ne dispose plus de Secrétariat de musique ni de Secrétaire de musique au sens traditionnel du terme. top

 

Que faites-vous, en fait ?
Actuellement, nous disposons de 185 pourcents de poste, répartis sur trois personnes : Markus Frei (80 %), Micael Di-kantsa (80 %), Christoph Liechti (25 %). Notre portefeuille comprend toute une série d’offres et de projets récurrents comme le Creative Camp, alive-teens et la Brass of Praise. Ces offres sont complétées par des activités sporadiques destinées à une fin ou un public spécifique, la semaine de brass (Brassweek) ou le CD de Noël. Nous répondons régulièrement à des questions sur la littérature musicale ou les droits d’auteur. Par ailleurs, nous avons particulièrement à cœur de soutenir des groupes, des Postes, des projets (p. ex. les comédies musicales, la production de CD ou de films, etc.) ou des événements. C’est justement dans ce domaine que nous souhaiterions progresser à l’avenir. Le projet « Musikwerkstatt » (atelier de musique) entend par exemple encourager de manière ciblée l’enseignement musical dans les Postes. top

 

Nous ne percevons rien de vous….
Nous avons nous aussi remarqué qu’il est toujours plus difficile d’être véritablement perçu à la base. Même si nous avons toujours essayé de capter les impulsions et de créer des offres correspondantes, l’utilité est souvent inférieure aux at-tentes/espérances. Nous nous sommes de ce fait fixé l’objectif de rechercher davantage le contact personnel, d’une part, avec les officiers de Poste et les responsables de site et, d’autre part, avec les responsables de groupes. Par ailleurs, nous réfléchissons comment améliorer l’accès d’un plus large public aux projets et idées inspirants qui se présentent (p. ex. via les médias sociaux). top

 

Avez-vous perdu l’intérêt pour les brass bands ?
Non, certainement pas ! Les brass bands ont une longue tradition et font toujours partie de l’Armée du Salut. Nous avons beaucoup de personnes formées et disposons d’un catalogue de littérature exceptionnel, qui est constamment élargi. Il n’y a certainement aucun domaine qui possède une si bonne base sur laquelle s’appuyer. Par-dessus tout, nous avons des personnes, en Suisse, qui se consacrent passionnément à ce domaine. C’est pourquoi, nous souhaitons absolument soute-nir les brass bands. Deux aspects me semblent cependant essentiels :

  • La perception de nombreux brass bands se fonde encore toujours sur une séparation nette entre l’interne et l’externe. Ils se conçoivent comme groupe de chrétiens (dans l’idéal, de salutistes), qui transmettent l’Évangile aux personnes (extérieures) par la musique. Cette façon de proclamer l’Évangile, fortement imprégnée par le mou-vement du Réveil datant de l’époque du Fondateur, a malheureusement fortement perdu son efficacité. Malgré cela, je considère les brass bands comme l’une de nos meilleures possibilités d’entrer aujourd’hui encore en con-tact avec nos semblables pour leur faire connaître Dieu. Cela nécessite cependant une modification de notre ma-nière de penser. Chers amis du brass, je vous adresse cet appel de tout mon cœur : ouvrez vos groupes ! Invitez des musiciens de votre entourage proche ou lointain à participer à vos activités (p. ex. au moyen de petites an-nonces). Nouez des relations et partagez votre passion avec des personnes qui ne connaissent pas encore Dieu !
  • Au cours des 20 dernières années, la diversification au sein de l’Armée du Salut a exigé d’élargir la perspective et de distribuer les ressources bien plus largement. Cet état de fait, à son tour, signifie que les différents domaines ont connu des offres plus sporadiquement et que davantage d’initiative personnelle a été exigée. Ceci a été natu-rellement perçu comme une diminution de l’attention et du soutien, surtout par les représentants des formes tra-ditionnelles. Nous tenterons évidemment de continuer à soutenir les styles traditionnels autant que faire se peut. Leurs représentants devront néanmoins définitivement s’habituer à cette réalité : ils ne peuvent pas prétendre à l’exclusivité et leurs besoins doivent être comparés à ceux des autres domaines. Cela vaut autant pour Music & Creative Arts que pour les Postes. top

 

Pourquoi l’Armée du Salut ne publie-t-elle plus de chants ?
L’édition de chants (allemand et français) se basait essentiellement sur l’arrangement de chants publiés dans le monde salutiste anglophone (« Musical Salvationist » ou « Sing To The Lord », diverses productions américaines, etc.). Comme, dans notre Territoire, le nombre de chorales qui interprétaient ce genre de chants était quasiment nul, nous avons cessé le travail de diffusion officiel, dont les charges étaient relativement élevées. Actuellement, des efforts sont néanmoins en cours, afin de rassembler le matériel existant (officiel et inofficiel) et de le mettre à disposition des groupes intéressés de notre Territoire. Nous n’excluons pas non plus de publier ponctuellement des chants pour une utilisation déterminée (p. ex. marmites) dans un cadre simple (cf. projet « beWEGe »). top

 

Sans initiative de la base, rien ne se passe…
Cela est (en partie) correct. D’une part, notre tâche consiste en grande partie à vous soutenir sur le terrain. De ce fait, nous accueillons volontiers les initiatives de la base. Vous savez au mieux de quoi vous avez besoin. Nous ne disposons nous-mêmes que de ressources très limitées, de sorte que nous dépendons vraiment de pouvoir travailler avec des personnes passionnées et motivées de la base. D’autre part, l’expérience nous a montré qu’il nous est pratiquement impossible de lancer quelque chose si les Postes ne présentent pas un certain besoin fondamental dans cette direction ainsi que la dis-position de contribuer à porter le projet. Nous nous efforçons malgré tout de donner des impulsions nous-mêmes et de lancer des projets régulièrement. top

 

Que faites-vous pour encourager la relève ?
Pour ce qui est de l’encouragement de la relève, la réalité de notre organisation se reflète dans chacun de ses organes ou chacune de ces branches. Le nombre de membres va en diminuant ! Les groupements traditionnels, en particulier les brass bands, ressentent cette évolution le plus fortement, étant donné que les enfants et jeunes, toujours moins nombreux, se répartissent entre toujours plus de domaines et activités (sans parler des offres concurrentes, en dehors de l’Armée du Salut). Avant que nous parlions d’encourager la relève dans certains domaines, nous devons, en tant qu’Armée du Salut, relever le défi d’offrir une patrie solide à nos enfants et à nos jeunes, dans nos Postes. À cet effet, différentes offres peu-vent à nouveau servir d’outil, mais en fin de compte, il s’agit ici aussi de relations. Dans ce sens, il est absolument évident que la promotion de la relève au sens global doit absolument se passer sur place, dans les Postes ! « Music & Creative Arts » ne peut ici que soutenir (cours, formations, réseau) et compléter (camps, événements). top

 

Que faites-vous pour la formation des responsables ?
Il est difficile d’estimer la part de formation nécessaire au sein d’une organisation et celle possible/indispensable depuis l’extérieur. Mon avis : tout ce qui est nécessaire en tant que formation individuelle purement artisanale peut, en règle générale, être obtenu sans problème en dehors de l’Armée du Salut, surtout que la plupart des domaines professionnels proposent d’énormes ressources en ligne. De plus, différents instituts de formation valables existent (p. ex. One Heart Worship Academy à Zurich), de telle sorte qu’il ne fait aucun sens de développer des offres de formation similaires au sein de l’Armée du Salut. Pour toutes ces raisons, nous ne prévoyons aucune offre de formation complète pour les respon-sables. L’encouragement et le soutien de ces derniers nous tient malgré tout à cœur. Nous accompagnons volontiers les responsables dans leurs projets et nous tenons à leur disposition pour des coachings, de préférence dans le cadre de situa-tions et de défis concrets. En cas de besoin, n’hésitez pas à nous contacter. Sur demande, nous proposons aussi volontiers des modules de formation sur place ou recommandons un spécialiste. Dites-nous ce dont vous avez besoin. top

 

Comment conserver notre qualité musicale ?
La qualité a, pour moi, des niveaux tout à fait différents, et l’excellence musicale ou artistique n’en est qu’un. Il se peut tout à fait que certaines situations exigent et justifient un niveau musical et artistique déterminé. En temps normal, des critères de qualité relative sont bien plus important, en fonction des possibilités de chaque participant. Pour moi, la qualité au sein de l’Armée du Salut signifie faire de son mieux et viser le meilleur résultat en fonction des aptitudes indivi-duelles. Ces critères n’exigent pas la même prestation de chacun, mais ils exigent de chacun le même engagement. Dans cette perspective, nous sommes qualitativement la meilleure Armée du Salut que nous puissions être. À l’autre extrémité, je rencontre souvent une tendance à se contenter du minimum. Des phrases comme « Cela suffit pour … » ou « Nous fai-sons ça de façon toute simple, surtout ne pas faire quelque chose de compliqué… » sont symptomatiques d’une attitude fondamentale minimaliste, voire paresseuse, qui recule devant le moindre effort et le moindre engagement, alors qu’il serait tout à fait possible de dépasser le niveau du « Cela fonctionnera d’une façon ou d’une autre… ». Cette attitude est dépourvue de toute passion. Dans le meilleur des cas, elle n’est « simplement » pas inspirante ; dans le pire des cas, elle est carrément démotivante , voire frustrante sur le long terme. J’irai même jusqu’à affirmer que cette attitude manque de respect envers le public, envers soi-même et ses propres talents et envers Dieu. Les mêmes réflexions valent en particulier pour les personnes particulièrement douées qui, sous prétexte que leurs performances sont généralement meilleures, pen-sent qu’elles peuvent renoncer à tout effort ou exercice. Je suis bien sûr conscient de ce que « donner le meilleur de soi-même » donne lieu à une certaine marge d’interprétation. De ce fait, je résumerais ainsi : lorsque tu fais quelque chose, fais-le avec passion et prépare-toi à faire plus que le strict nécessaire. top